Vers le flatfoot...

Amateurs et passionnés (e) de la double pédale/grosse caisse, bonjour !

Je joue de la batterie depuis 1980 ; j'ai commencé l'apprentissage de la double en 1996 et progressivement, cet accessoire m'est devenu une affaire vraiment personnelle, pour tout ce qu'il implique...

...pourquoi ?

Parce qu'avec la double, on enrichit, on métamorphose son jeu, et ce, quel que soit le style ; moi-même, travaillant dans le milieu des musiques improvisées, je ne saurais plus revenir à la simple, tellement sa "rivale" a changé ma façon d'appréhender l'espace sonore, que ce soit en rythmique ou en solo...

La "double", c'est d'ailleurs une véritable institution dans des registres précis, tel le métal, qu'il soit extrême ou non, et tout autant, de très nombreux batteurs de tous genres musicaux l'ont adoptée pour servir leur jeu ou seulement l'étoffer ponctuellement...

Evidemment, pareille pratique ne date pas d'hier : souvenons-nous de Sam Woodyard, Louie Bellson, Ginger Baker... mais il semble incontestable que depuis les années 80", son essor est croissant...

Et donc...

Tout d'abord, c'est bien la vitesse et l'effet qu'elle produit qui m'a motivé pour jouer de la double ; mais peu à peu, ce sont davantage ses implications ergonomiques et biomécaniques qui ont suscité mon intérêt en la matière : fournir le moins d'efforts possibles pour obtenir les meilleurs résultats...

...pour ce faire, il m'a fallu travailler sur les caractéristiques fondamentales de l'accessoire (ressorts de rappel, angle de la batte, de la semelle), l'ergonomie du mouvement (position du pied sur la semelle, hauteur du siège, situation de celui-ci par rapport aux pédales), étudier les techniques existantes, (flatfoot, heel up, heel down, double stroke, heel toe, swivel), m'interroger sur la progression en terme de vitesse (quels exercices et comment les appliquer).

Et devinez quoi ? De tout cela, je n'ai retenu qu'une seule façon de procéder, qu'un illustrissime batteur de métal extrême, Derek Roddy a magnifiée : le flatfoot. Evidemment...

...évidemment, je n'ai pas les mêmes attentes de ce gigantesque musicien (ni non plus le même talent... mais bon... on passera là dessus, hein !!!) puisque mon registre musical est totalement différent du sien...

Mon flatfoot !

Ce que je me suis donc efforcé de faire, c'est d'adapter le flatfoot avec une ergonomie spécifique de telle façon qu'on puisse en jouer très facilement, en réduisant au maximum le risque de blessures (eh oui, la double, ça use et c'est terriblement éprouvant pour les tendons et les muscles si l'on n'y prend pas garde), mais en ayant pleine possibilité d'avoir d'excellentes performances, une bonne balance (pied gauche/pied droit), de la puissance...

...tout cela en étant détendu... car jouer crispé, ou devoir se concentrer constamment pour ne pas faillir, eh bien... ce n'est certainement pas la meilleure des choses pour vivre sereinement sa passion de la double, mais surtout... de l'instrument et de la musique.

Conclusion !

J'en suis à présent à un stade où je peux faire une synthèse de mes connaissances et vous les proposer, donc...

...je me suis lancé ; sachez que je ne suis en rien un monstre de vélocité ni de virtuosité: ce que je souhaite ici, après l'analyse descriptive des tenants et aboutissants du flatfoot , c'est simplement proposer ma méthode, qui a réussi autant à mes élèves qu'à moi-même.

Et bien sûr, si vous avez des questions... contactez-moi : j'essaierai toujours de trouver le temps pour vous répondre, même si j'avoue que ça n'est pas toujours très simple.

Bonne visite, bon flatfoot... bonne musique !

Hellhips